Lectures, analyses et récits du printemps étudiant québécois et de quelques autres mouvements sociaux contemporains sous l’angle de la production artistique
Partenaire de l’événement, le Groupe Résurgences participera au colloque international « La création comme résistance » qui se tiendra les 26, 27 et 28 mars 2015 à l’Université Sorbonne-Nouvelle-Paris 3, Centre Censier - 13 rue Santeuil, 75005 Paris.
Ce colloque-évènement s’inspire de l’impressionnante créativité qui a accompagné les mouvements sociaux depuis 2011, de la Défense à la Place Tahrir au Caire, en passant par le Parc Émilie-Gamelin à Montréal et la Puerta del Sol à Madrid. Les différents Printemps dits « érable », « arabe » ou « vert d’Iran », les diverses occupations et autres indignations ont en commun d’avoir produit des performances, des installations et des œuvres dans des domaines aussi divers que la musique, la littérature, la vidéo, le graphisme, le cinéma, la sculpture, etc. D’où l’hypothèse selon laquelle la création permettrait de mieux comprendre nos situations contemporaines. L’art serait-il en avance sur les concepts dont nous disposons pour penser ce qui nous arrive, ou encore : pourrait-on penser la recherche comme une forme de création ? La relation entre création et résistance résonne tout particulièrement, à Paris et ailleurs, depuis le mois de janvier dernier.
Après une première édition montréalaise en mars 2014, le second volet de ce colloque international interrogera les lieux dans lesquels la création résiste dans le sens le plus fort du terme : non seulement en temps de crise mais aussi, malgré tout et obstinément, loin de l’effervescence médiatique de l’événement. Les lieux envisagés seront aussi bien hyper-contemporains qu’inscrits dans une mémoire des lieux disparus, résorbés, imaginaires et virtuels.
La programmation, qui prévoit des formats d’intervention complémentaires (communications scientifiques, rencontre littéraire et musicale, projections, tables rondes, exposition et ateliers), réunira des chercheur.e.s du monde entier ainsi que des artistes, médiateurs et artivistes. Notre perspective consiste à encourager le décloisonnement disciplinaire et institutionnel pour envisager l’UniverCité comme un lieu où se retrouver pour faire émerger une pensée qui articule recherche, action et création.