Premier volume d’une série dédiée à l’anthropologie de la santé coordonnée par Yannick Jaffré, cette étude est le fruit d’un partenariat avec l’UNICEF (partenaire principal), le Groupe Inter-académique pour le Développement, le WHEP (Women Health Education Programme), et l’Unité Mixte de recherche Internationale (UMI 3189) « Environnement, Santé, Sociétés ».
La malnutrition est un des principaux problèmes de santé dans le monde et l’on estime que près de 870 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim et ne mangent pas assez pour assurer leur santé.
Pour lutter contre cette situation de nombreux programmes ont été conçus et mis en œuvre. Leur efficacité et leur efficience sont variables, souvent autant liées à des caractéristiques sociales ou des facteurs climatiques et agro-économiques qu’à des actions médicales.
Par ailleurs, il est difficile de distinguer entre les effets propres d’une action de santé et ce qui résulte des interactions entre des transformations sociales massives — urbanisation, sédentarisation, mondialisation des normes corporelles et des publicités — faisant que certaines populations défavorisées passent parfois d’une sous-alimentation à une mauvaise ou à une suralimentation.
L’UNICEF a souhaité s’ouvrir à une réflexivité qui définit la modernité et garantit une certaine scientificité à ses actions.